Selon des sources locales au Kurdistan iranien, ces derniers jours, des dizaines d’activistes de la société civile, de militants écologistes et d’étudiants, ont été arrêtés dans diverses villes du Kurdistan par les agences de sécurité de la République islamique d’Iran.
L’escalade des arrestations coïncide avec les pertes croissantes causées par l’épidémie de COVID-19, la pression économique et la militarisation du Kurdistan.
Selon les informations obtenues, jusqu’à présent, les familles des détenus n’ont aucune information sur le lieu de détention de leurs proches et sur les charges retenues contre eux, ce qui suscite des inquiétudes parmi ces familles et d’autres militants de la société civile.
Depuis le début de l’épidémie de COVID-19 et l’implication de la communauté internationale dans la lutte contre l’épidémie, les pressions sur les groupes nationaux et les minorités ethniques en Iran ont de nouveau augmenté.
Seulement dans les dernières semaines, une forte vague de pression, de menaces et d’arrestations des activistes Arabes, Azéris, Baloutches et Kurdes ont été exercées, et un nombre des militants politiques ont été exécutés.
Parallèlement à toutes ces pressions, la langue, la culture et les appartenances nationales kurdes ont été méprisés dans plusieurs programmes télévisés diffusés à la radio et à la télévision officielles iraniennes.
Ces violations des droits des citoyens Kurde et des autres minorités sont inquiétantes!
Nous exprimons notre préoccupation face à la violence du gouvernement iranien contre les activistes Kurdes en Iran, et appelons à l’arrêt immédiat de ces arrestations.
Nous appelons également la communauté internationale à prendre une position sérieuse contre la violation des droits des citoyens Kurdes par le gouvernement iranien.
Centre Zagros pour les Droits de l’Homme
25 janvier 2021
liste des noms d’activistes kurdes arrêtées :
