Le 13 juin, pendant la 26e session du Conseil des droits de l’homme au Palais des Nations à Genève, il a eu lieu une table ronde, traitant les situation des groupes nationaux et religieux en Iran.
Cet évenement a été organisé par ZHRC – Centre Zagros pour les Droits de l’homme et MRAP (Le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), afin de discuter la situation des droits de l’homme et des minorités nationales, comme les Azaris, Balotchs , Turkmans, Kurdes et les Arabes et aussi les minorités religieuses tels, des Musulmans sunnites, des Darawish Gonabadis, des Yarsans, des Bahaïs et d’autres minorités religieuses en Iran.
Premier orateur, M. Taimour Aliassi a rappelé après une année au pouvoir, le président Hassan Rouhani n’a pas tenu aucun de ses engagements, pour améliorer les droits des minorités nationaux et religiuses. Il faut rapper que lors de sa campagne électorale, M Rohani avait promi de prendre en considération les revendications des groupes mipritaires en Iran. M. Rouhani avait publié une charte, contenant des dix engagements écrits à promouvoir les droits des personnes appartenant aux minorités ethniques en Iran, mais aucun de ces engagements n’ont été respectés.
Le deuxième intervenant était Dr Kamal Sido, de la Société des Peuples Menacés basée en Allemagne, qui a présenté un rapport détaillé sur les multiples discriminations contre les minorités ethniques et religieuses en Iran.
L’orateur suivant, M. Karim Abdian, le président de l’Organisation Ahwaz droits de l’homme, et le représentant du Congrès des Nations pour un Iran fédéral, a souligné aussi, que M. Rouhani a négligé la mise en œuvre de l’article 15 de la Constitution, qui permet aux minorités non perses, notamment, les Turc, les Arabes, les Kurdes, les Baloutches…à enseigner dans leur langues maternelles à l’école, dans les régions et les provinces où ils vivent. M Rohani avait promis que l’enseignement des cultures et des littratures non-persanes devaient être respecté et tolérés, en parallelle avec la langue perse.
Dans son intervention, M Abdian a évoqué pendant la presidence de M Rohani, il y a eu une augmentation de environ 20% du taux d’exécution par rapport à la présidence d’Ahmadinejad. Il a rappelé aussi que, le suite au durcissement du code pénal (un nouveau article adoptée par le Majlis (Parlement), le mai 2013, dans cet article (279)), l’applicationde cette nouvelle loi, augmenterait des nombres des exécutions, pour des accusations liées au « moharebe » et « mofsed fi Alarz », ( « l » corruption sur terre « ). En vertu de ce nouveau code pénal, les prisonniers sont exécutés sans droit d’appel. Il ajoute que plus de 20 militants des droits civils ahwazie-arabes ont été exécutées dans la dernière année en vertu de ce nouveau code pénal.
Dr Abdian a ajouté que la République islamique d’Iran suit les mêmes politiques comme celui du régime Pahlavi, en previgiant l’identité de la nation perse et négligeant les autres identités en Iran. M. Abdian a condamné les politiques de nettoyage ethnique mis en œuvre par le iranian qui vise a chnger la démographie des regions arbaes par déplacant environ 1,2 millions d’Arabes autochtones aux provinces centrales persans. Il a exigé que les Arabes devraient avoir leurs droits humains les plus fondamentaux respectés, sans être étiquetés comme «séparatiste», «sécessionniste», «wahhabites», ou une «menace à l’intégrité territoriale».
M. Abdian a demandé que les pays occidentaux, et surtout groupe de négociation, le P5 +1, doivent de ne pas ignorer la situation des droits des minorités dans leurs négociations avec l’Iran.
L’oratrice suivante, qui était Mlle Sheyma Silavi, la représentante d’UNPO, dans son intervention, elle a rappelé les déteriorations et des violations des droits de l’homme des minorités en Iran. Elle a souligné que les minorités éthniques sont victimes de discrimination et de violations de leurs droits dans les domaines environnementaux, économiques et socio-politiques.
Dr Golmorad Moradi, président du Centre Zagros pour les Droits de l’Homme, a aussi évoqué que la discrimination contre les minorités éthniques et religiuse est constitionalisé en Iran. Il a rappelé que les nombres d’exécutions parmi les militants appartenant aux minorités ethniques est plus élevés. Les minorités ethniques, ainsi que les minorités religieuses comme les sunnites, Yarsani et Baha’i, et Darawishs, même les adeptes des religions minoritaires qui sont reconnus dans la constitution iranienne, comme le christianisme, le judaïsme et le zoroastrisme – sont victimes de discrimination quand il s’agit de possibilités d’emploi et l’éducation.
Dans sa présentation, Dr Moradi a rappelé que le gouvernement iranien n’a pas pris aucune mesure concrete pour nettoyer des millions de mines antipesonnel plantés pendant la guerre Iran-Iraq, dans la region du Kurdistan iranian. Il a également évoqué que des centaines des Kolbars (Kolbar, ce sont des individus qui portent des marchandises de deux l’autre côté de la frontière à côté iranien), ont été tués et blessés par des gardes frontiers iraniens et à cause des mines plantés dans la region.
La conférence s’est terminée par des questions et des réponses des audiences.
Centre Zagros pour les Droits de l’Homme
13.06.2014